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Accéder au sitePrès de 4 500 km de cours d’eau répartis sur 3 grands bassins versants : le réseau hydrographique sarthois est particulièrement vaste et même s’il a été victime de la cupidité et/ou de l’ignorance des hommes, il reste d’une incroyable richesse.
Le domaine privé :
Le domaine public :
Après avoir pris sa source dans le département de l’Orne, la Sarthe marque la limite Nord du département avant de remonter sur Alençon. A ce niveau c’est une rivière de 2e catégorie de taille moyenne qui traverse calmement les prairies et zones humides.
A son retour dans le département, la Sarthe change d’aspect en traversant un petit bout de « montagne sarthoise» appelé "les Alpes Mancelles". La pente est plus marquée, les écoulements sont plus rapides et les veines de courant qui passent entre les rochers et les blocs laissent rêveur tout pêcheur d'eaux vives!
L’alternance de zones rapides et de zone lentiques reste marquée jusqu’à Fresnay-sur-Sarthe. Plus en aval, « les calmes » sont de plus en plus visibles et deviennent progressivement les faciès dominants, confortés par les barrages qui jalonnent le lit mineur. C’est au Mans que la Sarthe reçoit son affluent le plus important, l’Huisne. C’est aussi à ce niveau qu’elle devient domaine public navigable et navigué avec écluses, canaux, chenaux, haltes fluviales… jusqu’au Maine-et- Loire où elle rejoint le Loir et la Mayenne pour former la Maine.
FDPPMA72
Vous pourrez taquiner la truite sur ses nombreux affluents (Merdereau, Orthe, Bienne, Vègre sur sa partie amont et son affluent le Palais, Gée…) et si vous êtes pêcheur de carnassiers, pensez à vous écarter de la Sarthe pour vous rendre sur l’Orne Saosnoise ou la Vègre dans sa partie aval et intermédiaire, vous ne serez pas déçu.
Cyril LOMBARDOT, FDPPMA72
Suite à plusieurs altercations qui nous ont été signalées entre des pêcheurs et des usagers d’engins nautiques naviguant à vive allure sur les zones autorisées de la Sarthe aval, nous tenons à porter à la connaissance des pêcheurs ou leur rappeler les informations suivantes.
Deux zones de motonautisme sont autorisées sur la Sarthe :
- Zone n°1 de 3,7 km : réservée à la pratique du motonautisme située de 250m en aval de l’écluse de Chaoué à la pointe nord de l’île située en amont du port d’Arnage.
- Zone n°2 de 1,22 km : réservée à la pratique du motonautisme et du ski nautique située de la pointe sud de l’île en aval d’Arnage à 20 m de la limite amont de la propriété du Club Maine Marine.
Voir cartes de ces zones ici jointes.
Sur ces zones, les embarcations doivent circuler à une vitesse inférieure à 50 km/h et ne doivent pas évoluer à moins de 20 mètres des rives et de 10 mètres des autres bateaux.
Les pêcheurs qui pratiquent sur ces zones doivent par conséquent être conscients de la potentielle gêne occasionnée par les embarcations qui naviguent à vive allure sur ces seuls secteurs autorisés et dans les conditions fixées ci-dessus. De ce fait, les pêcheurs n’ont aucune légitimité à se manifester ou réagir violemment vis-à-vis des navigants qui pratiquent dans le respect de ces conditions autorisées par arrêté préfectoral.
Aussi, afin de prévenir les accidents ou conflits d’usage qui pourraient se produire, il convient :
- Pour les pêcheurs qui pratiquent à partir d’une embarcation (barque, kayak, float tube), de mouiller (s’ancrer) ou d’évoluer de préférence en bordure de cours d’eau, dans la bande des 15 mètres depuis la berge. Il est par ailleurs interdit aux bateaux et engins à rames (dont les float tubes et kayaks) de s’attarder dans les sections concernées.
Nous tenons à rappeler que le port du gilet de sauvetage est fortement recommandé, sur ces zones comme ailleurs.
- Pour les pêcheurs qui pratiquent depuis la berge, de couler leurs lignes lorsqu’ils pêchent à une distance supérieure à 15 mètres de la berge.
Par ailleurs, nous en profitons pour rappeler que, sur la Sarthe navigable dans son ensemble, les embarcadères, haltes fluviales, quais d’accostage ou autres dispositifs aménagés pour la navigation doivent être libérés lors de l’arrivée ou du départ des navigants. Si la pêche y est autorisée, les navigants sont prioritaires dans l’usage de ces installations et les pêcheurs doivent retirer leurs lignes afin de permettre les manœuvres. Il en est de même pour les cales de mise à l’eau qui ne doivent aucunement être occupées par des pêcheurs installés.
L’Huisne qui prend sa source dans l’Orne termine sa course dans notre département en se jetant dans la Sarthe. La partie amont de notre département correspond à la limite aval de la zone occupée par l’ombre commun. Les zones courantes, radiers et plats courants colonisés par les herbiers de renoncules dominent et offrent un habitat de choix pour les espèces rhéophiles où se mêlent encore quelques ombres et truites… Un mets de choix pour les pêcheurs au fouet et au lancer. En direction du Mans, l’Huisne s’assagit doucement au fil de ses nombreux méandres. Elle prend de l’ampleur avec l’apport de ses affluents dont certains classés en 1e catégorie comme le Dué, le Narais et le Montreteaux satisferont les pêcheurs de truites, quelle que soit leur attente (poissons sauvages ou issus de déversement).
Cyril LOMBARDOT, FDPPMA72
Cyril LOMBARDOT, FDPPMA72
Grand cours d’eau de plaine par excellence, le Loir traverse le sud du département avant de rejoindre la Sarthe dans le département du Maine-et-Loire. Sur son linéaire sarthois (une centaine de km), le Loir est une rivière paisible qui serpente entre les pâtures, zones de culture et les nombreuses zones humides encore présentes. Seul le tronçon entre la Chartre-sur- le-Loir et Port-Gaultier, ainsi que les parties en aval immédiat des nombreux ouvrages qui étagent cette rivière, présentent des zones de radiers et de plats courants. Les pêcheurs au coup et de carnassiers trouvent un terrain de jeu idéal sur le Loir, surtout les pêcheurs embarqués qui peuvent se rendre sur les nombreux postes qui restent inaccessibles depuis le bord.
La Braye est le plus important des affluents du Loir. Classée en 1e catégorie sur sa partie amont, elle reste très diversifiée sur sa partie intermédiaire et basse où cohabitent espèces d’eau vive et espèces d’eau calme. Ses tributaires, l’Anille et le Tusson, sont d’excellentes rivières à truites comme la plupart des affluents du Loir classés en 1e catégorie : des cours d’eau productifs où les poissons grossissent rapidement.